Comment recruter un Webmarketeur ?

Mettre en place des stratégies marketing sur le web : c'est la mission principale du webmarketeur
En bref
Entre 25k € et 35k€
Bac +5
Entreprise, Start-up, Agence de communication spécialisé
  • Webmarketing
  • Growth hacking
  • Acquisition de trafic
  • Inbound marketing

 

« La meilleure des publicités est un client satisfait. »

Bill Gates

 

Le métier de webmarketeur peut varier selon les structures. Dans les différentes missions qu’il effectue, le webmarketeur (aussi appelé e-marketeur) fera preuve d’une capacité d’adaptation pour atteindre ses objectifs.

Passionné du web comme du marketing, ses compétences sont autant techniques que stratégiques.

 

Les missions du webmarketeur

Analyse de la concurrence, du marché et des besoins des consommateurs

Avant de déterminer une quelconque stratégie à adopter, le webmarketeur va procéder à un Benchmark du marché et de la concurrence. Cela va lui permettre de passer ensuite à la seconde étape d’élaboration de la stratégie de communication. Il existe 4 types de Benchmark :

  • Le Benchmark interne va comparer les différents services au sein de l’entreprise. De manière globale, il va analyser la situation de l’entreprise, va comparer ce qu’utilisent les différents services en termes d’outils webmarketing. Par exemple, le webmarketeur analyse l’utilisation des réseaux sociaux par les ressources humaines.
  • Le Benchmark fonctionnel s’intéresse à 1 processus de support d’une entreprise. Il est ici possible d’étudier la structure logistique, les ressources humaines ou la structure marketing d’une entreprise dans un objectif webmarketing.
  • Le Benchmark concurrentiel. Ici, le webmarketeur s’intéresse aux pratiques des concurrents en webmarketing.
  • Le Benchmark générique compare les processus de son entreprise aux autres processus mis en place par des entreprises concurrentes.

Le webmarketeur analyse aussi les besoins des consommateurs pour adapter sa stratégie webmarketing. Par exemple, il créé des A/B Testing pour améliorer l’ergonomie de son site web.

Dans son analyse des besoins du consommateur, le e-marketer étudie plusieurs éléments : les évolutions du trafic, l’expérience d’achat et enfin son utilisation finale.

Même si le Benchmark a été effectué par le webmarketeur, cela ne suffira pas sur le long terme. Il va en effet devoir effectuer une veille technologique sur les nouveaux outils qui permettent de renforcer les performances de son site ou de sa communication.

 

Elaboration d’une stratégie webmarketing

A partir de la stratégie de communication de l’entreprise, le webmarketeur définit une charte éditoriale à diffuser sur les différents supports, les supports de communication et les leviers webmarketing à utiliser. Ici, le webmarketeur va déterminer sa stratégie de référencement naturel, de communication sur les réseaux sociaux, la mise en place de partenariats, d’évènements, le recours au référencement payant etc.

 

Mise en place de la stratégie webmarketing

Le webmarketeur possède des connaissances en référencement naturel pour travailler sur une stratégie webmarketing efficace. Sa recherche de partenariats sera intéressante dans une optique d’échange de liens pour favoriser le maillage externe. Mais sa stratégie webmarketing ne s’arrête pas au référencement naturel.

Le webmarketeur doit ici travailler avec l’ensemble des techniques de webmarketing utiles au développement de son entreprise :

  • Stratégie d’emailing
  • Référencement payant
  • Création de newsletter
  • Mise en place de campagnes sponsorisées sur les réseaux sociaux
  • Création de jeux-concours
  • AB Testing
  • Affiliation
  • Inbound marketing

Animation et promotion du site Internet

Les missions du webmarketeur sont orientées autour du site Internet de l’entreprise dans laquelle il évolue. Au quotidien, il sera amené à rédiger des articles pour la partie blog ou à piloter la ligne éditoriale de son site avec un rédacteur externe afin d’améliorer le référencement naturel.

Si son site est un site e-commerce, il intègre potentiellement les fiches produits. Il s’assure de leur indexation et de la performance de chacune d’entre elles (notamment au niveau du taux de conversion).

Le webmarketeur met également en place des évènements sur son site, comme des promotions sur certains produits s’il juge cela nécessaire. Il travaille sur les offres à mettre en place lors des périodes de soldes également, si l’entreprise ne possède pas de responsable e-commerce.

 

Analyser le comportement des internautes

Pour augmenter son taux de conversion, le webmarketeur analyse les usages des consommateurs, leur comportement lors de la visite du site Internet. Il va avoir recours à Google Tag Manager qui, avec l’implémentation de tags, lui permettra de connaitre le parcours des utilisateurs et les éventuelles raisons d’abandon de panier par exemple.

Afin de simplifier l’interprétation des données, le webmarketeur élabore des tableaux de bord qui reprennent les principales données qu’il souhaite évaluer. Ces tableaux de bord lui permettront d’en savoir plus sur le parcours client, le taux de rebond et le taux de transformation par exemple.

Selon la nature du site et son secteur d’activité, les éléments à évaluer diffèreront quelque peu. Quoi qu’il en soit, le webmarketeur maitrise les outils analytics (voir plus bas) pour analyser les performances de son site.

Proposer des préconisations pour sa stratégie webmarketing

Selon les résultats des outils analytics, le webmarketeur proposera des améliorations dans le but d’augmenter le taux de conversion, de limiter le taux de rebond ou d’améliorer le trafic sur le site. Un travail sur l’UX Design, la refonte du tunnel de paiement, la création de nouvelles rubriques, l’accroissement de la présence sur les réseaux sociaux sont autant de solutions qui amélioreront les résultats du site Internet.

Plus largement, le webmarketeur a en a sa possession l’ensemble des leviers webmarketing pour améliorer les performances de son entreprise sur le web. Idéalement, il disposera d’un budget défini avec sa direction lui permettant d’être autonome sur l’utilisation des outils qui l’aideront à être performant pour atteindre ses objectifs.

 

Utiliser les Social & Google Ads

Pour accroitre ses ventes ou sa visibilité sur le web, le e-marketeur utilise les techniques de référencement payant. En ce sens, il sait comment créer une campagne, aussi bien sur les moteurs de recherche que les réseaux sociaux. Il oriente ses campagnes pour acquérir du trafic ou optimiser ses conversions. Il est amené à effectuer ces campagnes avec le SEA Manager s’il y en a un.

Travailler à l’acquisition de trafic

Le growth hacking désigne le fait de favoriser la croissance d’une entreprise. Le webmarketeur utilise cette technique s’il travaille en start-up notamment. Tout en respectant le Règlement sur la Protection des Données (RGPD), il utilise cette technique pour acquérir du trafic et plus largement accroitre la présence de son entreprise sur le web.

Pour acquérir du trafic, le webmarketeur utilisera plusieurs techniques :

  • Le netlinking
  • Le content marketing
  • Travailler avec influenceurs
  • La présence sur des sites partenaires

Les techniques d’acquisition de trafic sont nombreuses et diffèrent selon l’activité de l’entreprise. Le webmarketeur fera preuve de curiosité et d’inventivité pour utiliser au mieux les leviers webmarketing et ainsi acquérir plus de trafic et de visibilité sur son site Internet.

 

Gérer les relations presse

Si l’entreprise ne dispose pas d’un chargé de relations presse, c’est au webmarketeur que peut revenir la responsabilité de gérer les relations presse. Il devra posséder un bon relationnel pour entrer en contact avec les médias et assurer une visibilité digitale à son entreprise. Ces relations presse permettent de faire gagner de la visibilité à son entreprise et permettent d’obtenir des liens externes très intéressants en termes de SEO.

Il a également la charge de teaser les différents évènements de la boite, comme les salons ou le lancement d’un nouveau produit. En ce sens, il est amené à élaborer un plan webmarketing pour aider le pôle communication.

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Profil

Une passion pour le web

Le webmarketeur utilise une multitude d’outils présents sur le web. Il est sans cesse à la recherche des dernières nouveautés, des dernières fonctionnalités numériques.

Il possède aussi des connaissances sur les algorithmes des moteurs de recherche mais aussi sur ceux des réseaux sociaux pour gagner en visibilité. En plus d’utiliser un grand nombre d’outils, le webmarketeur se forme et suit l’évolution des algorithmes.

Une connaissance des langages du web est également un plus. S’il comprend les algorithmes et connait les différents langages du web, le référencement naturel du webmarketeur sera de meilleure qualité.

 

Une connaissance des techniques de marketing

Si le webmarketeur a un profil technique, il doit avoir une formation marketing pour avoir les bons réflexes sur les différentes missions qu’il sera amené à effectuer. Posséder une culture marketing lui permettra de prendre les bonnes décisions et de gagner en efficacité dans les tâches qu’il aura à effectuer.

 

Posséder un bon sens relationnel

Dans ses différentes missions, le webmarketeur est amené à travailler en collaboration avec d’autres personnes.

S’il travaille dans une entreprise qui est composée d’une équipe marketing, il soumet des tickets aux développeurs, définit la ligne éditoriale avec le community manager ou discute de l’ergonomie du site avec le webdesigner.

S’il est seul, il travaille régulièrement avec des partenaires extérieurs ou des clients. Il doit donc posséder une bonne communication orale pour faire passer son message.

Être à l’aise dans la création de contenu

Le webmarketeur créé du contenu. Il écrit des articles pour alimenter le blog du site web ou partage des publications sur les réseaux sociaux de l’entreprise. Il possède donc une appétence pour la rédaction et est à l’aise avec la langue française.

Ce n’est pas son cœur de métier, mais posséder des compétences en graphisme est un plus. Maitriser les logiciels de la suite Adobe lui permettra d’être autonome dans sa création de contenus graphiques.

 

Les formations possibles pour devenir webmarketeur

Spécialisation en webmarketing à bac + 3 à bac + 5

Il est possible d’effectuer un bac + 3, en commençant par un BTS et un DUT informatique ou métiers du multimédia et Internet. Ensuite, le futur webmarketeur peut poursuivre par une licence professionnelle en webmarketing.

Aujourd’hui, une grande partie des e-marketeurs poursuivent jusqu’au master, soit bac +5. Cela permet d’approfondir ses connaissances, notamment en management si le webmarketeur est amené à conduire une équipe dans sa carrière professionnelle.

Les compétences nécessaires pour être un bon e-marketeur

Créativité et adaptabilité

Les missions du webmarketeur dépendent fortement de l’entreprise dans laquelle il va évoluer et de son marché. Cela nécessite de la part du e-marketeur une culture globale du digital et un sens de l’adaptation développé. Au gré de l’évolution de son entreprise, les missions peuvent différer et les leviers webmarketing à utiliser ne seront pas forcément les mêmes.

Le webmarketeur fait également preuve de créativité pour que son entreprise gagne en visibilité. Dans les actions de communication qu’il met en place, il se doit d’être original, tout en respectant la charte éditoriale de l’entreprise.

 

Goût pour la technique et l’utilisation de nouveaux outils

Le webmarketeur possède des connaissances techniques et est à même d’utiliser un grand nombre d’outils disponibles sur les supports numériques. Voici une liste non exhaustive des outils que le webmarketeur peut utiliser dans son quotidien :

  • Les CMS WordPress ou Prestashop
  • Hootsuite, Swello ou Agorapulse, qui sont des tableaux de bord indispensables pour les community managers
  • Dropbox ou Google Drive, pour partager des dossiers à ses collaborateurs
  • Des logiciels de management comme Teams ou Slack, pour s’entretenir avec ses collaborateurs

La liste des outils que le webmarketeur utilise est très longue. Elle dépend de la stratégie établie et de l’activité de l’entreprise. Il doit donc effectuer une veille sur les supports numériques pour se servir de tous les outils qui lui permettront d’accroitre son activité.

 

Maitrise des outils analytics

Pour mesurer ses performances, le webmarketeur utilise les outils analytics. Cela lui permet d’avoir un retour sur les performances générales de son site web mais aussi sur les différentes actions mises en place. Ces outils sont :

  • Google analytics
  • Google data studio
  • Google search console
  • MyPoseo
  • Ubbersuggest
  • Woorank

 

Maitrise du marketing stratégique comme du marketing opérationnel

Selon la structure dans laquelle il travaille, le webmarketeur sera amené à faire plus ou moins de marketing opérationnel. Néanmoins, une connaissance des techniques opérationnelles lui sera toujours nécessaire dans ses différentes missions.

S’il réalise des missions opérationnelles, une compréhension de la stratégie adoptée lui permet alors de gagner en efficacité.

 

 

Le test Tridan pour votre futur chargé de webmarketing

Les questions à poser lors du recrutement d’un webmarketeur

  • Qu’est-ce que l’inbound marketing?
  • Le Growth hacking est-il RGPD compatible ?
  • Qu’est-ce que le Benchmark fonctionnel ?
  • Quels CMS peut utiliser le webmarketeur ?